- Le congrès en distanciel doit avoir un format réduit : nous avons dû réajuster le congrès en un jour et demi au lieu de deux. Cette demi-journée fait la différence et permet de libérer le samedi après-midi (il peut être difficile de se motiver en plein week-end).
- Le congrès en distanciel peut volontiers commencer plus tôt le matin, car les congressistes n’arrivent pas en train ou en avion ! Le congrès démarre juste après le petit-déjeuner. Ainsi, de 17 heures à 19 heures, les congressistes, disponibles, peuvent prendre en charge leurs patients.
- Les conférences d’un congrès en distanciel doivent être plus courtes que dans un congrès en présentiel, car il y est difficile de les suivre sur une longue durée. Nous avons ainsi choisi un format de 20 minutes pour les conférences, mais avons offert aux conférenciers la possibilité de proposer des bonus que les congressistes peuvent visualiser en replay, si le sujet les attire plus particulièrement.
- Dans un congrès en distanciel, plus il fait mauvais, plus il y a d’inscrits : c’est le contraire du congrès en présentiel.
- Le congrès en distanciel se regarde quand on veut, où on veut : « Exit la soirée série, ce soir, je suis en soirée congrès. »
- En distanciel, les congressistes s’inscrivent à la dernière minute, voire quelques jours après le congrès ; ils n’ont pas besoin d’anticiper l’organisation de leur séjour.
- Les conférences clés d’un congrès en distanciel peuvent être revues à l’envi: pratique !
- Le format d’un congrès en distanciel se prête volontiers à la mise en situation clinique : certains conférenciers ont montré des pas-à-pas depuis leur cabinet.
Sarah Chauty, Coprésidente du congrès