Les cancers buccaux occupent, par ordre de fréquence, la 7e place de la totalité des cancers. En 2017, 12044 nouveaux cas ont été dénombrés en France, soit deux fois plus qu’il y a 20 ans. 70 % de ces cancers ont été diagnostiqués trop tardivement (stade 3 = taille > à 4 cm, ou plus), ce qui en a réduit les chances de guérison. La plupart d’entre eux surviennent dans un contexte étiologique déterminé, mais assez banal dans notre pays (alcool + tabac), mais d’autres causes comme les traumatismes répétés (dento-prothétiques), le soleil (notamment au niveau des lèvres), ainsi que d’autres co-facteurs exogènes comme une origine virale (notamment HPV), la pollution alimentaire et les pesticides modifient le type de population atteinte : des patients plus âgés, mais surtout beaucoup plus jeunes sans facteur(s) de risque identifiable(s).
Si une bonne connaissance des étiologies possibles des cancers buccaux est indispensable afin d’en assurer la prévention et de les prendre en charge sur le plan thérapeutique, le chirurgien-dentiste a un rôle majeur à jouer dans le dépistage et le diagnostic, soit parce qu’il a été sollicité pour donner son avis, soit parce qu’il a découvert une anomalie lors d’un examen de routine pour des soins.
– Connaître les étapes du diagnostic d’une lésion de la muqueuse buccale.
– Connaître les principaux examens complémentaires utilisés pour diagnostiquer une lésion de la muqueuse buccale.
– Connaître les lésions à potentiel malin et cancéreuses de la muqueuse buccale.
– Connaître la prise en charge des patients atteints d’un cancer de la cavité buccale.
Pour vous inscrire, envoyer un mail à l'adresse suivante : formation-continue.odontologie@uca.fr. Merci de communiquer (par participant) : date/intitulé de la formation, profession, nom et prénom, date de naissance, adresse professionnelle, Siret, numéro de téléphone.
