Véhicule de tourisme ou véhicule utilitaire ?
En théorie, le professionnel libéral a le choix entre deux grandes catégories de véhicules.
La première catégorie (et la plus fréquente) concerne les véhicules de tourisme. Il s’agit des véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (VP sur la carte grise), conçus pour le transport de passagers. Les breaks, coupés, cabriolets ou SUV appartiennent à cette catégorie.
Fiscalement, la base amortissable d’un véhicule de tourisme est plafonnée entre 9 900 et 30 000 € en fonction des grammes de CO2 rejetés (tableau 1).
Tableau 1 – Récapitulatif des plafonds de base amortissable pour les véhicules de tourisme acquis ou pris en location en 2022
Taux d’émission CO2 en g/km |
Véhicules relevant du NDI* |
Autres véhicules |
T > 160 |
9 900 € |
9 900 € |
130 < T ≤ 160 |
18 300 € |
9 900 € |
60 ≤ T ≤ 130 |
18 300 € |
18 300 € |
50 ≤ T < 60 |
18 300 € |
20 300 € |
20 ≤ T < 50 |
20 300 € |
20 300 € |
T < 20 |
30 000 € |
30 000 € |
* Nouveau Dispositif d’Immatriculation (norme World harmonised Light vehicles Test Procedure – WLTP)
La fraction non déductible de l’amortissement est calculée en appliquant au montant de l’amortissement pratiqué le rapport existant entre la fraction du prix d’acquisition qui excède le plafond et ce prix d’acquisition. Le prix d’acquisition à retenir comprend le prix d’achat du véhicule, taxes comprises, augmenté du coût des équipements et accessoires. Cependant, les véhicules propres, notamment électriques, bénéficient d’un avantage significatif par rapport à la plupart des véhicules thermiques.
L’administration accepte que le coût des accumulateurs nécessaires au fonctionnement des véhicules électriques ou des équipements spécifiques permettant l’utilisation…