Objectifs : L’objectif principal de cette étude était d’analyser quantitativement la largeur et la hauteur de l’os vestibulaire à trois emplacements possibles de pose d’un dispositif d’ancrage temporaire (TAD) en zone maxillaire postérieure. Les paramètres osseux ont été comparés selon le sexe, l’âge, les types squelettiques (Classe I–III) et les types faciaux (hypodivergent, normodivergent et hyperdivergent).
Matériels et Méthodes : Dans cette étude rétrospective par tomographie volumique à faisceau conique (CBCT), l’os alvéolaire vestibulaire fut analysé dans la région des molaires postérieures de 200 patients. Les trois zones étudiées étaient situées : entre la deuxième prémolaire maxillaire et la première molaire (U56), entre les racines mésiovestibulaire et distovestibulaire de la première molaire (U6md), et entre la première et la deuxième molaires (U67). Les éléments de mesure inclurent la hauteur de l’os alvéolaire, son épaisseur, la distance interradiculaire et l’espace rétromolaire maxillaire.
Résultats : La hauteur de l’os alvéolaire vestibulaire était la plus élevée dans la région U56. L’espace interradiculaire y était également le plus large et augmentait de la crête alvéolaire au plancher du sinus. L’épaisseur de l’os alvéolaire vestibulaire était maximale dans la région U67, avec une tendance à augmenter de la crête alvéolaire au plancher sinusal. Par rapport aux adultes, l’épaisseur et la hauteur de l’os alvéolaire, ainsi que l’espace rétromolaire étaient plus réduites chez les adolescents. De plus, chez les sujets hyperdivergents, la hauteur et la largeur de l’os vestibulaire étaient plus étroites que chez les sujets hypodivergents, ce qui pourrait augmenter le risque de dommages aux racines et de perforation du sinus maxillaire lors du placement des TAD. Les patients présentant une absence congénitale des troisièmes molaires maxillaires présentaient…