Responsable scientifique : Élise Sorel
Intervenants : Matthias Rzeznik, Christelle Darnaud, Frédéric Chamieh, Pierre-Jean Vandoorne, Kévin Toth, Grégoire Lemaire, Mathieu Crevel
La décontamination des poches et du cément à l’aide de curettes manuelles a été proposée au début des années 1980. Les résultats, très satisfaisants, étaient cependant compromis par une technique longue et fastidieuse, nécessitant un apprentissage, donc un succès praticien-dépendant. Le temps de traitement et l’inconfort opératoire qui en découlait ne permettaient pas toujours d’intégrer ces thérapeutiques dans le cadre d’un cabinet d’omnipratique, ce qui n’entraînait, par conséquent, qu’une très faible diminution de la prévalence des maladies parodontales dans la population.
En réponse aux exigences cliniques et au besoin de faciliter les traitements, l’industrie s’est penchée sur l’instrumentation mécanisée. Deux outils thérapeutiques sont actuellement mis à la disposition des praticiens afin d’optimiser la prise en charge des maladies parodontales et de rendre biocompatible les surfaces dentaires. Ainsi, les inserts ultrasoniques et l’aéropolissage ont fait leur preuve et font maintenant partie intégrante des cabinets pour préserver ou rétablir la santé parodontale.
L’efficacité de ces techniques n’est aujourd’hui plus à démontrer : elles permettent d’obtenir de meilleurs résultats en termes de réduction de profondeur de poche, d’inflammation gingivale et de gain d’attache. De surcroît, elles offrent un confort d’utilisation pour le praticien et permettent au patient de bénéficier d’un traitement parodontal peu invasif et moins traumatique tout en restant d’une efficacité remarquable.
Leur utilisation va au-delà de l’acte thérapeutique puisqu’elles interviennent dans la prophylaxie des patients en bonne santé bucco-dentaire, mais aussi dans les suites des traitements (maintenances professionnelles)…