Au contraire des générations successives de QuickSleeper, nous en sommes au 5e opus, point de rotation de l’aiguille qui aurait alourdi le dispositif plus que de raison. Ce qui le destine aux anesthésies para-apicales conventionnelles, intraligamentaires, ainsi qu’à l’anesthésie intra-osseuse chez l’enfant où les corticales osseuses sont plus fines et l’os spongieux moins dense.
Le fabricant destine aussi ce produit à l’anesthésie loco-régionale (fonction apiration possible et aiguille spécifiques disponibles), qui a été écartée de ce test.
L’intérêt principal est ici la forme de la pièce à main qui ressemble plus à un lanceur spatial qu’aux traditionnelles seringues manuelles, sans parler de plusieurs produits concurrents qui demandent une prise en main « pistolet » pouvant être ressentie comme plus agressive par les patients, petits ou grands. Il est vrai que le Soan, une fois chargé, se démarque par sa longueur, mais la prise en main « stylo » escamote notablement la partie la plus renflée de l’appareil, permettant une approche plus douce lors de cette phase, souvent ressentie négativement. Par le patient comme par le praticien d’ailleurs, le second étant bien conscient que la réussite de l’analgésie va conditionner celle de la suite des opérations !
La technique elle-même ne requière pas de formation spécifique : les tutoriels disponibles sur le site de DHT suffisent amplement à une prise en main rapide avec un temps d’apprentissage réduit. Le montage de l’ensemble cartouche-aiguille est aisé grâce au fourreau autoclavable qui se fixe de façon stable sur le corps de l’appareil. La pédale sans fil, déjà vue sur les autres modèles de la marque, autorise un démarrage en douceur qui, lui aussi, favorise la réduction du stress du récipiendaire. Et si certains de nos testeurs ont cillé devant la durée totale de l’injection d’une cartouche entière (mais la vitesse d’injection…