Conviés le 15 mai par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à une réunion de concertation, les présidents du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), de la Fédération Française de l’Assurance (FFA), de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) et de l’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire (Unocam) ont demandé du temps pour intégrer l’offre « reste à charge zéro » dans leurs contrats à partir du 1er janvier 2020. Ils ont également souligné « l’importance d’appréhender le coût de la réforme dans sa globalité ». Manière de répondre à la ministre qui leur demande depuis des mois de faire « un effort » pour mettre en œuvre la réforme sans hausse des cotisations.
Les fédérations de complémentaires ont également rappelé « le rôle des réseaux de soins dont la capacité de négociation permet d’agir sur les prix et les restes à charge tout en garantissant des prestations santé de qualité par un dialogue avec les professionnels de santé respectueux de l’économie de chacun ». Elles ont, enfin, demandé la création d’un comité de suivi de la réforme afin d’estimer ses impacts.
Reste à charge zéro : les complémentaires demandent du temps
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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