Article commenté
Wylleman A, Van der Veken D, Teughels W, Quirynen M, Laleman. Alveolar bone level at deciduous molars in Flemish children : A retrospective, radiographic study. J Clin Periodontol 2020 ; 47 (6) : 660-7.
Astrid Wylleman
Diplômée du programme européen de parodontologie et de dentisterie implantaire, Université catholique, Louvain, Belgique Pratique privée en parodontologie et implantologie orale, Brugge et Roeselare, Belgique
Isabelle Laleman
Cheffe de clinique, service de parodontologie, chirurgie bucco-dentaire et implantaire, CHU de Liège, Belgique Pratique privée Louvain, Belgique
Cécile Wasielewski : Docteur Wylleman, vous avez publié un article sur le dépistage de la maladie parodontale chez les enfants et les adolescents ; avez-vous été, au cours de votre formation, confrontée à ce type de situation ?
Astrid Wylleman : J’ai commencé ces recherches lorsque j’étais étudiante de premier cycle, dans le cadre de ma thèse d’exercice. À l’époque, j’étais déjà très intéressée par le domaine de la parodontologie et je savais que je voulais devenir parodontiste. Au cours de ma formation postuniversitaire, et maintenant dans ma pratique clinique, je vois souvent de très jeunes patients (début ou fin de la vingtaine) présentant des problèmes parodontaux. Certains ont une mauvaise hygiène buccale, mais, chez de nombreux patients, la destruction parodontale n’est pas proportionnelle à la quantité de plaque. Lorsque je suis confrontée à ces cas, je cherche à obtenir des radiographies antérieures afin de déterminer la période d’initiation de la dégradation parodontale et si elle aurait pu être diagnostiquée (et traitée) plus tôt. Les enfants dont les parents sont à risque de parodontite devraient être examinés très attentivement pour ces problèmes. Dans ce contexte, une méthode de dépistage de qualité pour évaluer une dégradation parodontale précoce est très…