Dans leur discours inaugural, Les deux Présidents du Congrès, les Drs Jean-Baptiste Charrier, chirurgien maxillo-facial à Paris, et Adrien Marinetti, orthodontiste à Paris, se sont interrogés sur les innovations existantes : « Sont-elles toutes un progrès ? »
Au cours de ces trois journées intenses, de nombreux aspects des traitements chirurgico-orthodontiques ont été abordés sous forme d’échanges entre praticiens.
Les Drs Coralie Fouquet et Aurélie Firmin ont ainsi insisté sur l’importance de la confiance et de la sérénité pour l’acceptation d’un traitement ortho-chirurgical, soulignant le besoin d’accompagnement du patient avant, pendant et après le traitement, mais aussi le rôle clé de la première consultation où toutes les informations doivent être données pour poser les fondements de cette relation de confiance.
Le Dr Christophe Dunglas a présenté les enjeux cliniques et psychologiques de ces traitements, soulignant l’importance de bien cerner son patient avant de démarrer ce type de protocoles et de ne pas hésiter à se faire accompagner par un psychologue.
Madame Élise Fragues, psychologue, a souligné la nécessité d’être attentif à la présence d’éventuels troubles émotionnels et affectifs pour repérer les indications ou contre-indications chirurgicales, en particulier chez les patients ayant vécu des traumatismes profonds pendant l’enfance.
L’âge optimal pour une intervention ortho-chirurgicale a été débattu par les Drs Camille Philip-Alliez et Leonardo Matossian, remettant en question la tradition d’opérer après la fin de la croissance.
La chirurgie interceptive vise à réorienter la croissance et à interrompre la cascade dysmorpho-dysfonctionnelle.
Les interventions précoces peuvent aussi répondre à la souffrance psychologique de certains patients pour qui, comme la patiente en classe III présentée par le Dr Matossian, l’attente de la fin de la croissance est…