Alors que les particules fines sont à l’origine de 48 000 décès par an en France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) demande aux pouvoirs publics d’être plus sévères sur la qualité de l’air. Dans un avis publié le 23 mai, elle recommande de fixer des normes plus strictes pour la santé des Français en s’alignant sur celles préconisées par l’OMS, jugées bien plus protectrices.
Par exemple, pour les PM10 (particules de 10 micromètres), la valeur limite européenne est deux fois plus élevée que celle de l’OMS (40 μg/m3 d’air contre 20). Et alors que l’OMS recommande que cette limite ne soit pas dépassée plus de 3 jours, celle de 40 μg/m3 d’air est tolérée durant 35 jours dans l’Hexagone avant que des mesures ne soient prises… L’agence souhaite que des travaux complémentaires soient menés pour évaluer l’efficacité de l’action publique dans le domaine de la lutte contre la pollution et propose de renforcer la communication auprès du grand public.
Pollution de l’air : encore des efforts
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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