En dévoilant le 9 septembre un plan de douze mesures visant à réformer les services d’urgences sur trois ans, pour un budget de 750 millions d’euros, Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, s’est attirée les foudres de plusieurs syndicats de médecins, mais aussi des Chirurgiens-dentistes de France (Les CDF).
Dans un communiqué du 13 septembre, le syndicat regrette « que les syndicats de chirurgiens-dentistes libéraux n’aient pas été associés au pacte de refondation des urgences, alors qu’ils ont depuis longtemps mis en place un service de garde les dimanches et les jours fériés ». De ce fait, les chirurgiens-dentistes désengorgent les hôpitaux, assurent des soins d’urgence moins coûteux qu’à l’hôpital et réalisent des actes que ne peuvent pas effectuer les médecins libéraux.
Les CDF souhaitent que la profession soit incluse dans ce plan et « réclament une reconnaissance financière pour la prise en charge des soins non programmés et une revalorisation de la consultation d’urgence et des jours d’astreinte ».
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