Si les règles ont quelque peu été assouplies, un principe demeure : la profession ne peut pas être exercée comme un commerce. Ce principe posé, de nombreuses pratiques de communication s’avèrent donc limitées sinon interdites. Cela a d’ailleurs été rappelé récemment par le Conseil constitutionnel, le 3 juin 2022, au sujet des centres de santé dentaire : l’interdiction de la publicité, ou de certaines de ses formes, peut poursuivre un motif d’intérêt général et n’est, en ce sens, pas contraire à la Constitution.
Les règles de communication fixées par le Code de déontologie s’appliquent quels que soient le média et le support utilisé : papier, numérique, réseaux sociaux.
Les principes généraux communs
Plusieurs principes communs régissent toutes les formes de communication professionnelle des chirurgiens-dentistes.
La communication doit être loyale et honnête, basée sur des informations fiables et vérifiables, et respecter les principes déontologiques de la profession : dignité, non-discrimination, absence de propos diffamatoires.
Dans chaque communication, le praticien doit rester soucieux du secret professionnel : aucun patient ne doit être identifiable, que ce soit par des écrits ou des photos/vidéos. Le praticien veillera à avoir recueilli le consentement de son patient pour que les images/informations soient diffusées, même s’il n’est pas identifiable.
Les chirurgiens-dentistes peuvent communiquer des informations de nature à contribuer au libre choix du praticien par le patient. Dans ce cadre, la communication doit être objective sur les compétences et pratiques professionnelles, sur le parcours professionnel et les conditions d’exercice. Les termes choisis doivent être justes et ne pas tromper le public.
La communication ne doit pas inciter le patient à des actes de prévention ou de soins inutiles. Sont ainsi prohibées les pratiques de fidélisation de la patientèle poussant…