La publication analysée a pour objectif de faire le point sur les contacts dento-dentaires entre les dents antagonistes des arcades dentaires en position d’intercuspidation maximale, position pendant laquelle il existe un maximum de contacts, au travers d’une revue de littérature qui prend en compte les quatre dernières décennies.
Si, dans les années 1980, le rôle de l’occlusion, et en particulier la présence ou la recherche des contacts en intercuspidation maximale, lors des divers actes de dentisterie restauratrice, d’orthodontie, de prothèse, de prise en charge de dysfonctionnements de l’appareil manducateur, semblait être une exigence, il paraissait intéressant, avec l’évolution des techniques et des pensées, de savoir si les recommandations d’antan avaient évolué avec le temps, ou restaient valables et d’actualité.
Notons qu’après une recherche exhaustive sur différents moteurs de recherche tels Pubmed, Livivo et Ovid, 741 articles ont été trouvés, mais seulement 18 retenus comme pertinents et respectant les critères d’inclusion.
Les moyens d’enregistrement des contacts allaient des papiers marqueurs avec des épaisseurs différentes aux moyens dits modernes comme les systèmes d’analyse occlusale numérique de type T-Scan en passant par les cires ou les feuilles Schimstock.
Les résultats paraissent disparates au premier abord, allant de 11 à 79 contacts selon les auteurs et les études. Notons au passage que Ricketts, dans les années 70, sur une étude après traitement orthodontique, préconisait 50 contacts, soit 24 contacts par hémi-arcade, les dents de sagesse n’étant pas présentes.
L’étude ne précise pas quel était le type d’organisation inter-arcade, soit une dent sur une dent ou une dent sur deux dents, ni si les dents étaient en contact léger ou très serré, sauf en ce qui concerne les études de Riise et Koos, et logiquement le nombre de contacts augmente avec la pression selon ces…