Bien que de nombreuses études animales aient montré les propriétés du MTA (Mineral Trioxide Aggregate) pour la régénération du parodonte, les études humaines manquent, du fait des difficultés éthiques d’établir cette preuve. Il est en effet rare qu’une dent traitée doive être extraite, permettant un examen histologique. Dans une polyclinique, quatre dents humaines qui avaient été traitées endodontiquement avec du MTA, ont été identifiées comme devant être extraites pour d’autres raisons qu’un échec endodontique.
Les quatre dents ont montré des signes radiographiques de guérison, au moins partielle, lors de l’extraction. L’observation histologique montre des zones de MTA quasi complètement recouvertes d’un tissu simili-cémentaire. De plus, des études en immuno-fluorescence utilisant des anticorps spécifiques des collagènes de type I et III ont révélé l’expression des protéines et leur colocalisation, impliquant la formation d’un tissu simili-parodontal, probablement des fibres.
En conclusion, la cicatrisation histologique du parodonte humain en présence de MTA correspond à ce qui a été observé chez l’animal. Un tissu simili-cémentaire a été formé en surface du MTA, ce qui prouve la régénération du parodonte.
MTA : régénération du parodonte
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- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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