La préservation et la restauration de la denture naturelle ont été longtemps le but des soins dentaires. Cependant, les implants ostéointégrés modernes permettent une approche prédictible du remplacement des dents sérieusement compromises. Lorsque le traitement endodontique non chirurgical n’a pas été couronné des succès, doit-on préférer un traitement de microchirurgie endodontique ou le remplacement de la dent par un implant unitaire ? Ces deux options semblent présenter un taux de survie similaire. Les autres options comprennent l’extraction et le remplacement de la dent par une prothèse fixe ou amovible ou l’absence de remplacement. Cependant, les prothèses fixes et amovibles semblent présenter un taux de succès moindre que les implants unitaires. Le traitement endodontique non chirurgical paraît entraîner moins de complications et être plus économique que l’implant unitaire. Le choix entre ces deux dernières options est dicté par le volume des tissus dentaires subsistant, la facilité de restauration, la susceptibilité à la carie ainsi que l’état parodontal. En revanche, le choix entre un traitement endodontique chirurgical et un implant unitaire n’est pas encore clairement étayé.
Tel est le but de la présente revue de synthèse.
Les auteurs indiquent que les publications retrouvées sont de qualité moyenne, un peu meilleure pour celles traitant des implants. Ils n’ont pas trouvé de comparaison directe et les critères restent mal définis. À 4-6 ans, les implants semblent présenter un meilleur taux de survie que les traitements endodontiques chirurgicaux.
Les auteurs concluent que les deux modalités de traitement semblent présenter des taux de survie élevés, meilleurs pour les implants que pour le traitement endodontique par microchirurgie, mais l’absence de comparaison directe et la variabilité des critères de succès limitent la portée de ces résultats. Les quelques données psychosociales indiquent que les patients semblent satisfaits de l’esthétique et de la fonction des restaurations sur implants unitaires. La littérature actuelle ne permet pas de guider le choix pour chaque patient, ce qui incite à recommander de nouvelles études à long terme avec des critères mieux établis.
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