Pas de malentendu : ces dispositifs intra-auriculaires ne sont pas censés rivaliser avec un système de réduction actif de bruits comme celui que l’on trouve sur de nombreux casques à vocation audiophile et nomade à la fois. Mais ces derniers sont rarement adaptés aux fréquences spécifiques auxquelles nous sommes exposés
Comme le précise le fabricant du Magic Sonic, acteur bien connu sur le marché des inserts ultrasonores, il s’agit « juste » d’un réducteur de bruits stridents, spécialement conçu pour atténuer le volume sonore dans la gamme la plus délétère dans notre activité professionnelle, aspiration(s) et porte-instruments dynamiques. Le coffret comporte deux jeux complets en vue d’équiper l’assistant(e) qui se trouve exposé(e) au moins autant que le praticien. C’est malin car cela permet aussi de réaliser un contrôle réciproque de leur bonne utilisation lors de séances de détartrage ou de « turbinage » intensif. Car l’atout majeur de cette approche repose bien sur la simplicité : les dispositifs se placent à l’entrée de la constriction menant au conduit auditif et préservent correctement les possibilités de communication avec le patient et l’aide opératoire. L’atténuation ressentie est partielle mais bien réelle, le cordon souple permet de les conserver à portée de main lorsqu’ils ne sont pas en place, encore un point qui facilite une bonne observance, meilleur gage de préservation de nos facultés auditives ! En cas de besoin, ils se démontent facilement pour un nettoyage impeccable.
Inutile de revenir sur les enjeux des pathologies induites par cette pression sonore, Pascal De March en a livré une excellente synthèse dans la revue de presse d’un récent numéro de L’Information Dentaire*. Conclusion des auteurs de l’article analysé dans cette rubrique : le port de protections auditives devrait être systématique car il favorise globalement une meilleure qualité de…