Selon les statistiques de la caisse de retraite (CARCDSF) portant sur 38 226 revenus déclarés (ODF et autres spécialités comprises), le revenu moyen 2019 avant impôts (IRPP) s’élevait à 109 205 € (bénéfice fiscal avant déduction des cotisations assurance groupe et Madelin, Dom-Tom inclus), marquant une baisse de 1,86 % par rapport à 2018 (évaluation de la caisse au 11 janvier 2021).
Le revenu médian, plus proche du revenu d’un omnipraticien est, lui, stable à 86 779 € (-0,08 %). Près de la moitié des chirurgiens-dentistes (46,9 %) ne dépassent pas 82 273 € de revenu, soit 2 fois le plafond de la Sécurité sociale pour 2020 (41 136 €). Près d’un tiers (36,14 %) se situent entre 2 et 4 plafonds (164 545 €), tandis que 3 930 praticiens (10,2 %) déclarent plus de 5 plafonds annuels, soit au moins 205 681 € (4,6 % sont à plus de 287 953 €).
Les chirurgiens-dentistes de 35 à 54 ans (soit 40 % des praticiens) font mieux que la moyenne, avec un revenu moyen s’établissant à 126 898 €, en hausse de 1,7 %. Ils se partagent près de la moitié des 4,2 milliards d’euros de revenus déclarés par la profession. Les plus jeunes installés, les moins de 35 ans (21 % des effectifs), disposent en moyenne des revenus les moins élevés : 68 906 (- 0,5 %). Quant aux femmes, qui représentent près de 41,2 % de l’effectif, elles tirent 88 733 € de leur activité en 2019 (- 0,07 %) contre 125 500 € pour les hommes (- 2,4 %), soit un différentiel de 29 % avec leurs confrères (31 % en 2018). Leur revenu médian s’élève à 72 050 € (58 % sont à moins de 82 273 €) contre 101 388 € pour les hommes (-1,77 %).
Hors Dom-Tom, seul deux départements ne franchissent pas la barre des 90 000 € de revenus annuels moyens par chirurgien-dentiste : les Hautes-Alpes (85 309 €) et les Pyrénées-Atlantiques (89 363 €).