La CNSD, membre de l’UNAPL, est elle aussi montée au front le 11 octobre. Le syndicat s’oppose à la suppression du régime des chirurgiens-dentistes « qui ferait perdre près de 4 milliards d’euros d’économies financées exclusivement par les chirurgiens-dentistes libéraux », mais aussi à la hausse des cotisations, « la profession ayant déjà pris ses responsabilités vis-à-vis du « Plan Santé » du gouvernement, en faveur de l’accès aux soins » (RAC 0, paniers de soins modérés).
Les libéraux ne veulent pas être « dilués » dans la réforme des retraites
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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Lors d’un « point d’étape » sur la réforme du système de retraite, le 10 octobre, le gouvernement a insisté sur sa volonté de mettre en place un système universel de retraite par points remplaçant les 42 régimes de retraite existant et prenant en compte les « revenus d’activité dans la limite de 3 plafonds de la Sécurité sociale, soit 120 000 € bruts annuels ». L’annonce a provoqué, le même jour, une réaction vigoureuse de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), « fermement opposée à la disparition des régimes de retraites complémentaires des professions libérales ». « Au nom de quoi, s’émeut l’UNAPL, leurs 26 milliards de réserves destinées à anticiper les fluctuations démographiques et financées exclusivement par les professionnels libéraux et leur revenu d’activité, viendraient soudainement à la rescousse d’autres régimes moins prudents ? » Dans le cadre de la gouvernance du futur système de retraite envisagé par le gouvernement, les libéraux revendiquent une visibilité spécifique pour ne pas être ne « dilués dans le vaste ensemble qui se dessine ».
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