Le retour d’André Marmasse à Garancière

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°14 - 6 avril 2022
Information dentaire

Comme la plupart des fonds de collections des musées, celui du Musée de l’art dentaire de Garancière, qui comporte des objets très anciens et pour certains rares, provient de dons. Depuis peu, ces derniers se sont multipliés grâce à des confrères généreux au nombre desquels Michel Pompignoli, qui a notamment donné un meuble d’encoignure 1960 que l’on peut voir dans le Musée Virtuel de l’Art Dentaire (MVAD). C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons également accueilli le legs Marmasse, comme un retour « au bercail » de l’un des plus illustres enseignants de Garancière.

Sous l’égide de Société Française d’Histoire de l’Art Dentaire (SFHAD)

Musée Virtuel de l’Art Dentaire (MVAD)

Association de Sauvegarde du Patrimoine de l’Art Dentaire

Il y aura bientôt trois ans qu’à la mort de sa mère – la fille du professeur André Marmasse (1896-1979) –, le docteur Pierre Hervé m’a contactée car j’avais rencontré plusieurs fois sa propre fille. Je me suis donc rendue avec une certaine émotion dans ce grand appartement du boulevard de Courcelles où il avait vécu et travaillé jusqu’à sa mort, conjuguant son activité privée avec celle d’enseignant.

J’ai d’abord pris connaissance de sa bibliothèque. La BIU Santé (Bibliothèque interuniversitaire de Santé) qui se tient dans l’ancienne faculté de Médecine de Paris a hérité de ses ouvrages traduits dans toutes les langues et des nombreux livres dédicacés par d’éminents contemporains.

Je me suis ensuite intéressée au cabinet. Un bel Unit Quétin des années 1950, visiblement amélioré au fil des années, était là, encore disposé à l’ancienne devant une grande fenêtre d’un étage supérieur ; un établi de cabinet en chêne foncé des années 1920 m’a sauté aux yeux, pièce rare jamais vue dans nos musées dentaires car probablement récupérée prestement par des collectionneurs ou des bricoleurs.

Un démontage/remontage délicat

Ravie à l’idée de faire venir dans les murs de Garancière une très grande partie de l’ensemble du cabinet d’un de ses plus illustres enseignants et aussi ancien étudiant, j’ai immédiatement alerté Grégory Aupiais. Connaissant sa passion et son énergie à faire évoluer le musée, j’étais certaine de son enthousiasme à l’annonce de cette précieuse rentrée.

Luc Laurencena a procédé minutieusement au démontage délicat de tout l’unit et a tout aussi remarquablement remonté l’ensemble exposé actuellement.

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

À découvrir

Article réservé à nos abonnés Questions d’œil

Le voir pour le croire ? Avant la photographie, représenter le réel était le fait des peintres, sinon leur unique but....
À découvrir

Article réservé à nos abonnés La malédiction des musées dentaires parisiens

Nous vous proposons dans les pages qui suivent le dernier article rédigé par Micheline Ruel-Kellermann pour notre revue. Ces pages...
À découvrir

Article réservé à nos abonnés Tarsila Do Amaral, Passeuse du modernisme brésilien

Il faut croire que la bestiole n’est pas si mauvaise, puisqu’en quelques mois, voilà Tarsila sortie de l’ombre pour recevoir...
À découvrir

Erdal Alantar par Alp Alantar

Notre confrère Alp Alantar publie aux éditions « lelivredart » une biographie consacrée à son père, Erdal Alantar (1932-2014), qui quitta son pays...
À découvrir

Jean-Jacques Lasfargues publie un nouveau recueil de poésies

Notre confrère Jean-Jacques Lasfargues, membre titulaire de l’Académie de chirurgie dentaire, publie le troisième volet de sa « trilogie poétique » intitulé...
À découvrir

Article réservé à nos abonnés L’Eureka de Nicéphore. Premier bicentenaire de la photographie

Avance sur image Pourquoi ce 16 septembre la photo­graphie fêtait-elle son bicentenaire, avec trois ans d’avance sur les commémorations prévues ? Mais...