Lors de la matinée du samedi 13 novembre 2021, nous avons pu apprécier les apports du numérique dans la conception et la réalisation des appareils linguaux avec Didier Fillion, puis dans la conception et la réalisation des aligneurs in office pour les patients présentant des troubles articulaires, grâce à Werner Schupp. Sa conférence sur la prise en charge des dysfonctions cranio-mandibulaires faisait écho à la conférence de Gérard Duminil, occlusodontiste, qui nous a montré les progrès réalisés dans le domaine de l’occlusodontie et de la mise en articulateur numérique, mais aussi les limites actuelles. Ce partage interdisciplinaire était enrichissant car il montrait bien que toutes les disciplines odontologiques sont soumises à une transformation numérique, pour le moment incomplète et perfectible, mais qui ouvre sur une collaboration pluridisciplinaire et une communication plus immédiates, basées sur les outils numériques.
Ainsi, Catherine Galletti a expliqué que les attentes des confrères étaient grandes en termes d’échange, et que si les outils 3D permettaient une communication plus précise, il convient de trouver le bon canal : e-mail, visioconférence, appel téléphonique…, chaque praticien ayant ses préférences. Ensuite, Jean-François Chazalon a abordé le thème de la communication entre le cabinet et le patient. Si celle-ci est redéfinie avec les possibilités de « télé-orthodontie », il n’en demeure pas moins que le praticien reste au cœur du traitement et que la simplification illusoire des relations humaines patient-praticien, par quelque application que ce soit, ne dédouane ni le praticien ni le patient de ses responsabilités médico-légales concernant les choix thérapeutiques, le suivi et la réalisation des actes.
Le samedi après-midi a repris avec Guillaume Lecocq qui a nuancé les apports du numérique en orthodontie, car tout ce qui est technologiquement faisable n’est pas nécessairement…