C’est devant une large assemblée de représentants de patients et de plus de 120 professionnels de santé que la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a lancé officiellement le 19 novembre, le plan « Ma Santé 2022 », dévoilé le 18 septembre par le Président de la République (lire Id n° 33).
Cette assemblée se réunira deux fois par an pour suivre le déploiement de ce plan. Ce programme se compose de cinquante projets dont cinq « particulièrement prioritaires » seront mis en chantier dès maintenant. Le développement des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ; la création des premiers assistants médicaux ; le financement de 400 postes de médecins généralistes à exercice partagé ville/hôpital ou salarié en zone sous-dense ; la définition du modèle des hôpitaux de proximité et enfin, la réforme des études en santé. Le gouvernement veut aller vite.
Un groupe de travail consacré à la suppression du numerus clausus et de la PACES devrait faire des premières propositions fin novembre et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), en cours de débat, prévoit l’ouverture rapide de négociations conventionnelles pour créer les fonctions d’assistant médical et soutenir la structuration des CPTS. Un projet de loi dédié à la stratégie « Ma Santé 2022 » sera déposé au parlement début 2019.
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