Congrès de l’Association Dentaire Française (ADF) – Responsable scientifique : Bertrand Rousselet
« La bonne exécution des différentes étapes de la chaîne de stérilisation permettant l’obtention de dispositifs médicaux stériles est l’une des activités essentielles du cabinet dentaire, car la sécurité des patients comme de ses membres en dépend », rappelle Didier Glachant, chirurgien-dentiste, à la tête d’une société de conseils en organisation, hygiène et stérilisation pour les cabinets dentaires. Son intervention était construite autour de ce qu’il nomme le « cycle continu de la stérilisation », c’est-à-dire une succession de plusieurs « processus, impérativement reproductibles et tracés » : pré-désinfection (au plus proche du fauteuil, dans un bac contenant une solution détergente-désinfectante), nettoyage (manuel et au laveur-désinfecteur), rinçage, séchage, conditionnement, stérilisation en autoclave, traçabilité, et stockage avant utilisation.
La cohérence et la reproductibilité de chacune de ces étapes requièrent des protocoles rigoureux, conformes aux références opposables (notamment, les guides de la Direction générale de la Santé de 2006, de la Haute autorité de santé en 2011 et de l’ADF daté de 2015). « Le respect des bonnes pratiques doit devenir une routine pour toute l’équipe, explique Didier Glachant. Et elles devront pouvoir être suivies par les nouveaux entrants, ce qui suppose de définir un protocole strict et d’écrire le déroulé de chaque étape de manière détaillée dans un document spécifique accessible à tous. » Objectifs : automatiser et organiser efficacement le travail, minimiser la possibilité d’une erreur humaine, réduire le temps, les consommations et les coûts et répondre à toutes les exigences normatives.
La salle de stérilisation, organisée dans le respect du principe de la marche en avant (le sale ne doit jamais croiser le propre)…