La chronophagie de son activité professionnelle offre rarement au praticien la possibilité de prendre le temps nécessaire à l’examen complet de ses contrats. Il est pourtant essentiel qu’ils correspondent aux besoins spécifiques de chacun pour éviter les mauvaises surprises. Aussi n’est-il pas superflu de se faire accompagner par un professionnel de la protection sociale…
La protection du praticien est en fait l’addition de tous les contrats de prévoyance et retraite dont il dispose :
- prévoyance pour maintien de revenu ;
- financement des frais professionnels ;
- couverture des prêts ;
- sécurisation de la famille en cas de décès ;
- préparation de la retraite via la défiscalisation ou non des cotisations.
La prévoyance
Un plan de prévoyance se construit autour de trois garanties principales :
- l’arrêt de travail ;
- la rente d’invalidité partielle et/ou totale ;
- le décès/l’Invalidité Absolue et Définitive (IAD).
Il est possible, en fonction de ses besoins spécifiques, d’ajouter d’autres garanties telles que la rente éducation, la rente de conjoint, du capital décès supplémentaire en cas d’accident, etc.
Avant de mettre en place son contrat, il est important de comprendre le fonctionnement de la Caisse de retraite des chirurgiens-dentistes (CACDSF) quand un praticien(ne) se trouve dans l’incapacité de travailler, notamment pour l’expression de la garantie « rente d’invalidité ». Dans ce cas, il n’y a pas de demi-mesure : soit le praticien est invalide à 100 %, soit il ne l’est pas. Cela signifie qu’à la suite d’une maladie ou d’un accident, un chirurgien-dentiste pourrait être contraint de cesser définitivement son activité professionnelle sans percevoir la rente d’invalidité de la CARCDSF (environ 27 000 € par an). Il faut donc que le contrat souscrit adapte l’expression de ses garanties selon cette spécificité.
Il est également impératif que, pour…