Le but de cette étude in vivo était de comparer le comportement de traitements canalaires avec ou sans activation ultrasonore de l’irrigation.
Des dents mono-radiculées montrant des signes de perte osseuse péri-apicale ont été traitées selon deux modalités attribuées au hasard. Une irrigation a été réalisée dans les deux groupes, mais activée par ultrasons dans un seul. Entre 10 et 19 mois après le traitement, les dents ont été examinées par radiographie péri-apicale et par tomographie à faisceau conique. L’étendue et le volume des lésions ont été évalués, et le résultat classé en quatre catégories : absence, réduction ou augmentation de la lésion, incertain. Les lésions ont été classées comme réduites ou augmentées si le changement observé dépassait 20 %.
Le rappel a permis d’observer 82 % des patients et 84 dents ont pu être examinées. La tomographie volumique à faisceau conique a permis de détecter un plus grand nombre de lésions que les clichés péri-apicaux (p = 0,038), mais le pourcentage d’absence et de réduction des lésions additionnées était similaire pour les deux examens (p = 0,383). Les résultats en tomographie volumique à faisceau conique montrent une absence de radioclarté pour 16 des 84 dents (19 %) et une réduction du volume pour 61 dents (72,6 %), sans différence significative entre les deux groupes (p = 0,47). Une absence ouréduction a été observée dans le groupe avec activation ultrasonique pour 39 des 41dents (95,1 %) et pour 38 des 43 dents (88,4 %) dans le groupe sans activation.
En conclusion, la guérison des lésions péri-apicales a été obtenue de façon équivalente, que l’irrigation canalaire ait été activée par ultrasons ou non.
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