Situation
- L’un de mes enseignants de la faculté me propose de travailler dans son cabinet. Je considère cela comme une preuve de confiance, et j’ai ainsi l’opportunité de découvrir auprès d’un praticien chevronné l’exercice en ville avant la fin de mes études.
- J’ai accepté de venir deux fois par semaine au cours de l’année. Je sers d’aide opératoire, mais, ce qui est formidable, c’est de pouvoir, parfois, participer à la réalisation d’un acte.
- Mon apprentissage est décuplé, dans un environnement très intéressant.
- Un jour, au cours d’un soin, je me blesse. N’ayant pas de contrat signé avec le praticien, je suis confronté à la prise en charge des frais de santé et à la déclaration d’assurance.
- Ai-je le droit de travailler sans contrat dans le cabinet si je ne fais qu’assister le praticien ? Dois-je signer un contrat d’assistant dentaire ou d’aide opératoire ?
- Suis-je responsable en cas de difficultés avec le patient ? Avec le praticien traitant ?
- Puis-je être en difficulté vis-à-vis de l’Ordre ou de ma faculté ou de mon service hospitalier si ce travail s’est effectué sans leur accord ?
Réflexions Docteur Estelle Genon
Présidente de la Commission des contrats d’exercice de la profession, de l’ONCD
Seul un étudiant ayant validé sa troisième année en France pourra être autorisé à remplacer un ou une assistante dentaire.
Ce contrat devra être cosigné par le praticien et l’étudiant faisant fonction d’assistant (article 2.1.1 de l’annexe I de la convention collective des cabinets dentaires).
Ce contrat sera adressé au Conseil de Départemental de l’Ordre des chirurgiens-dentistes de son lieu d’habitation, cette autorisation sera délivrée pour une durée d’un an (renouvelable sur demande), à condition de fournir un contrat de travail à durée déterminée qui mentionnera le remplacement de l’assistant en poste, accompagné d’une attestation de…