Aux États-Unis, l’incidence de la goutte a doublé au cours des vingt dernières années. Autre modification concernant cette affection : le patient goutteux d’aujourd’hui (2010) présente plus fréquemment que celui d’autrefois (1990) des comorbidités (HTA, diabète, hyperlipidémie, insuffisance rénale et/ou cardiaque) et des lésions articulaires autres que celles touchant la première métatarsophalangienne.
En d’autres termes, la goutte est aujourd’hui volontiers plus fréquente, plus compliquée et de présentation clinique plus atypique.
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