Le décret fixant la composition et le fonctionnement du futur Conseil National de la Certification Périodique (CNCP) publié le 11 mai ne prévoit que deux sièges pour les organisations syndicales représentatives des libéraux de santé : l’un pour libéraux médicaux, l’autre les professionnels paramédicaux. « Deux sièges, c’est moins de 1 % du nombre total des sièges pour les libéraux au sein de la gouvernance de la certification périodique, dénoncent les Libéraux de santé (LDS) le 13 mai. Outre ce choix arbitraire d’évincer les professionnels libéraux de la gouvernance, la promesse de réserver la certification aux seuls nouveaux entrants dans les professions n’a pas été tenue. » L’intersyndicale, constituée de 11 organisations (dont Les CDF), appelle les 450 000 professionnels de santé libéraux au boycott de la certification « aussi longtemps que leurs syndicats représentatifs seront exclus du pilotage de la certification périodique ».
Cette dernière entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Définie par une ordonnance publiée au JO du 21 juillet 2021, elle concernera les chirurgiens-dentistes, médecins, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues. À partir de cette date, les professionnels concernés, libéraux ou salariés, devront, au cours d’une période de six ans, « avoir réalisé un programme minimal d’actions visant à actualiser leurs connaissances et leurs compétences, renforcer la qualité de leurs pratiques professionnelles, améliorer la relation avec leurs patients, mieux prendre en compte leur santé personnelle. »
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