L’investissement, une démarche permanente
Lorsqu’on évoque une planification des investissements, cela concerne de nombreux équipements ; on ne se limite évidemment pas au fauteuil dentaire (à « l’unit »). De multiples outils sont concernés par la problématique du financement, compte tenu de leur coût, comme les caméras pour empreintes optiques, les moteurs d’endodontie, les moteurs d’implantologie, les postes de radiographie panoramique/CBCT, les contre-angles, pièces à main et autres turbines qu’il faut multiplier pour une gestion efficace du risque infectieux, etc.
L’autofinancement
Cette variété de matériels représente des dépenses conséquentes. Les cabinets dentaires qui disposent d’une trésorerie suffisante peuvent assurer un autofinancement, quels que soient l’importance des équipements à acquérir et leur coût. C’est l’un des avantages des sociétés d’exercice libéral, de pouvoir constituer des réserves et, au besoin, assurer un financement à moindre coût et qui ne soumet pas le chirurgien-dentiste aux aléas du marché financier.
Alors que le mode de fonctionnement en BNC (bénéfices non commerciaux) confond le résultat de l’exercice avec la rémunération du praticien. Il empêche, de facto, l’autofinancement, car le praticien avancerait l’argent sur ses fonds propres.
Prêt ou leasing ?
Lorsqu’on écarte l’autofinancement, les possibilités sont l’emprunt ou le crédit-bail (autre appellation du leasing).
• Le leasing
Le chirurgien-dentiste a un statut de locataire de l’équipement « loué » en contrepartie d’un loyer mensuel. Le propriétaire de cet équipement est l’organisme de financement. La location est réalisée sur une durée définie dans un contrat initial, avec un premier loyer généralement majoré. Au terme du contrat de location, le praticien peut acquérir l’équipement loué. On parle d’un contrat de location avec option d’achat (LOA). Les…