Avec elle, c’est une page de l’histoire de la prothèse amovible qui se tourne.
Avec beaucoup de discrétion, à la suite d’une longue maladie, tu es partie en laissant en nous une grande tristesse. Mais, par-delà notre chagrin, revient le souvenir de l’enseignante exemplaire que tu as été, si appréciée des collègues et des étudiants. Tu dispensais tes cours avec tant d’enthousiasme dans des amphithéâtres attentifs. Ceux qui ont eu le privilège de recevoir ton enseignement s’en souviennent avec émotion.
Nous avons eu la chance de bénéficier de ta générosité, de ta vivacité d’esprit, de ta joie de vivre. Tu étais disponible pour tes collègues et tes étudiants, et soutenais toujours leurs efforts.
La vie continue. Nous sommes fiers d’avoir reçu ton enseignement, de le transmettre, le mieux possible, comme tu le souhaitais.
Parfois, au détour d’une publication, d’une conférence, d’un cours, c’est un schéma ou une définition faisant référence qui surgit et nous rappelle ta présence amicale.
Évelyne, qui n’épargnait ni son temps ni sa peine, jusqu’à ses dernières communications téléphoniques, prenait des nouvelles de la vie à la faculté et de ses anciens collègues.
À la faculté René Descartes, il y avait les « 3 B » de la prothèse amovible partielle ! Après le départ de Danielle et d’Évelyne, je suis triste.