Introduction : Les techniques conventionnelles d’ingression des incisives peuvent entraîner des effets indésirables tels que l’égression des dents postérieures ou la vestibuloversion des incisives, ce qui compromet l’efficacité du traitement. En permettant l’application d’une force plus proche du centre de résistance, les minivis peuvent faciliter l’ingression avec moins de vestibuloversion des incisives. Il n’existe pas de protocole standardisé concernant le nombre et l’emplacement des minivis pour l’ingression antérieure. La plupart des recherches consacrées à l’ingression des incisives maxillaires ont utilisé des téléradiographies de profil et pas des CBCT.
Objectifs : Examiner les changements dentoalvéolaires par suite de l’ingression des incisives maxillaires avec une ou deux minivis antérieures chez des sujets présentant un sourire gingival et une supraclusion.
Matériels et méthodes : Quarante-trois sujets ont été sélectionnés et répartis en deux groupes : le groupe I (22 sujets : 15 femmes, 7 hommes ; âge moyen 30 ± 10 ans) a reçu une minivis entre les incisives centrales maxillaires, et le groupe II (21 sujets : 16 femmes, 5 hommes ; âge moyen 30 ± 10 ans) a reçu deux minivis entre les canines et les incisives latérales. Les paramètres dentoalvéolaires, y compris la quantité d’ingression, la résorption radiculaire, l’inclinaison des incisives, l’épaisseur de l’os alvéolaire et la hauteur de la crête alvéolaire vestibulaire (de la jonction cémento-amélaire à la crête alvéolaire vestibulaire), ont été évalués à l’aide d’examens tomodensitométriques à faisceau conique réalisés avant et après l’ingression. La comparaison entre les groupes a été analysée à l’aide d’un test t apparié et d’un test t non apparié pour déterminer les changements significatifs apparus au sein des groupes et entre les groupes.
Résultats : La quantité d’ingression…