Le congrès annuel de l’ADF qui s’ouvre le 22 novembre proposera près de 100 séances de formation avec, comme chaque année, une grande diversité de sujets et de formats, parmi lesquels une majorité de conférences au pupitre. Comme toute action de formation ou d’enseignement, le but est de transmettre efficacement des connaissances ou des savoir-faire que les congressistes devront être en mesure de comprendre, de retenir, puis d’appliquer. Les sciences de l’éducation s’intéressent aux moyens les plus pertinents d’optimiser l’efficacité des enseignements sur l’apprentissage des étudiants. La transposition et l’adaptation de ces méthodes les plus éprouvées sur les actions de formation continue semblent évidentes.
Depuis plusieurs années, la plus grande tendance concerne l’intégration d’un maximum d’interactivité dans les enseignements, en particulier dans les disciplines médicales. Les deux articles rapportés, rédigés par des équipes françaises, se sont intéressés à l’évaluation de l’efficience de l’usage des outils numériques d’interactivité pédagogiques. Dans une précédente revue, déjà rédigée à l’occasion d’un congrès ADF, nous avions évoqué l’utilisation de cliqueurs pour répondre à des questions à choix multiples lors de conférences. Les auteurs du premier article, paru en 2019, soulignent que ce type de système nécessite un matériel spécifique avec un investissement de départ et une organisation logistique pour le faire fonctionner. Ils se sont donc intéressés aux outils pédagogiques désormais accessibles sur smartphones ou autres objets connectés qui les rendent directement disponibles sur internet sans recours à l’installation de logiciels complexes. L’ensemble de ces outils est connu sous l’appellation ARS pour Audience Response System (système de réponse des auditeurs). Trois applications ont été ainsi évaluées par des étudiants en 5e année d’étude…