Un traitement orthodontique prolongé expose les patients à de potentiels effets iatrogènes tels que l’inconfort, une déminéralisation de l’émail et des résorptions radiculaires. Parmi les diverses approches d’accélération des traitements orthodontiques proposés, la photobiomodulation, les champs électromagnétiques pulsés et les procédures chirurgicales par corticotomie ou piézocision ont suscité les plus nombreuses publications.
Cette étude clinique contrôlée et randomisée avait pour objectif d’étudier l’efficacité des Micro-ostéo-perforations (MOP) sur le temps global nécessaire à la correction des encombrements maxillaires antérieurs et de comparer le pourcentage d’amélioration de l’alignement, obtenu en six mois dans le groupe MOP et le groupe de contrôle.
Trente patients adultes (25 femmes et 5 hommes, d’âge moyen, 22,66 ± 3,27 ans) présentant un encombrement maxillaire antérieur modéré ont été répartis de manière aléatoire entre un groupe d’intervention et un groupe témoin, en utilisant la randomisation par blocs. Tous les participants ont subi des extractions des premières prémolaires, ont porté des appareils fixes conventionnels collés et associés à un arc en nickel-titane de 0,014 pouce, puis de 0,018 pouce lors de l’alignement initial. Le groupe d’intervention a bénéficié d’une procédure MOP de 3 mm de profondeur, conduite sous anesthésie locale à l’aide d’un dispositif Propel (Propel Ortho Singapore, Pte, Ltd) sur la gencive attachée vestibulaire des incisives maxillaires lors de visites mensuelles jusqu’à l’alignement complet. L’indice d’irrégularité de Little a été utilisé pour évaluer les changements globaux et mesurer le changement d’alignement des six dents antérieures maxillaires. L’évaluateur était en aveugle.
Comparée à un traitement conventionnel, l’utilisation de micro-ostéo-perforations n’est pas plus efficace pour accélérer la correction…