Effets à court et à long terme de l’expansion palatine rapide, conventionnelle ou assistée par minivis, sur les tissus durs en utilisant la superposition morphométrique de scans sériels de CBCT

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  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°4 - 15 septembre 2024 (page 24)
Information dentaire
Empson I, Del Santo M Jr, Kuo CL, Vich ML, Liu D, Yadav S, Mehta S. Short- and long-term effects of conventional and miniscrew-assisted rapid palatal expansion on hard tissues using voxel-based superimposition of serial cone-beam computed tomography scans. Angle Orthod. 2024 Jan 10. En ligne avant publication.

Introduction : Plusieurs études ont été consacrées aux effets de l’expansion palatine rapide conventionnelle (EPR) ou assistée par minivis (MARPE). Cependant, la brièveté de l’intervalle de suivi, le manque de contrôles et l’absence de superposition basée sur le voxel pour identifier les changements obtenus après l’expansion rendent difficile l’application des résultats de ces études en pratique clinique. En outre, bien qu’il existe des recherches sur les effets à court terme de l’EPR et de la MARPE sur les tissus durs, les effets à long terme n’ont pas été étudiés de manière adéquate.

Objectif : L’objectif de cette étude était d’évaluer les changements à court et à long terme des tissus durs obtenus avec l’expansion palatine rapide (EPR) et l’expansion palatine rapide assistée par minivis (MARPE) par rapport à un groupe de contrôle apparié, avec une superposition morphométrique de scans sériels de CBCT.

Matériels et méthodes : Un total de 180 scanners CBCT ont été analysés pour 60 patients âgés en moyenne de 13,9 ans à trois moments différents : avant le traitement (T1), après l’expansion (T2) et après le traitement (T3). Les patients ont été divisés en 3 groupes : MARPE, EPR et témoins. Une superposition basée sur le voxel a été réalisée pour les CBCT de T1 à T2 et de T1 à T3 en utilisant la base crânienne antérieure comme référence. Les surfaces de tissus durs ont été extraites après la procédure de superposition. Neuf points de repère ont été analysés : le nasion, le point A, le pogonion, les bases alaires gauche et droite, le zygoma et le gonion. Les changements au sein des groupes ont été analysés à l’aide de modèles linéaires à effets mixtes, comprenant un intercept aléatoire par sujet et l’effet mixte du temps (T1, T2 ou T3) avec des valeurs P ajustées pour les tests multiples à l’aide de la méthode de Tukey. Les changements entre les groupes…

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