Par principe, « faire le plein de produits « verts » ou écoresponsables » est un non-sens. Tous les produits ont un impact sur l’environnement. La première étape d’une démarche d’achat responsable est d’acheter moins. Une fois l’utilité de l’achat arbitrée, il s’agit de définir les critères d’achat écoresponsables et les prioriser selon notre contexte. Parmi ceux-ci peuvent figurer l’achat local, les biens économes en énergie, écoconçus ou encore porteurs d’un label écologique. Ce dernier a un double objectif. D’une part, il vise à concevoir et promouvoir des biens et services ayant, pendant tout leur cycle de vie (de l’extraction des matières premières à leur utilisation, en passant par leur fabrication), une incidence moindre sur l’environnement par rapport à des produits standards d’usage similaire. D’autre part, il offre aux consommateurs un outil facilement reconnaissable lors de leurs achats. Mais cet objectif est parfois mis à mal dans la jungle des allégations trompeuses. Pour reconnaître les labels de confiance, plusieurs informations sont à connaître.
Des labels écologiques par centaines
Les labels environnementaux concernent divers secteurs économiques. Ils sont disponibles par exemple pour l’alimentation, l’équipement numérique, le textile et même le tourisme. Plus de 40 catégories de produits ou services sont aujourd’hui susceptibles d’être écolabellisés. Dans le secteur des produits de santé, seuls les cosmétiques sont concernés. Il n’existe pas de label écologique pour les médicaments et dispositifs médicaux.
Le terme « écolabel » est réservé aux labels environnementaux qui répondent à la norme ISO 14 024. Ce sont des labels de type I, reconnus par les pouvoirs publics car leur utilisation est soumise à l’évaluation par un organisme certificateur national. L’écolabel est volontaire et doit répondre à des critères précis qui peuvent porter notamment…