Frais réels ou Indemnité kilométrique, que choisir ?
Le choix se fait entre ces deux options.
Les frais réels
On déduit tous les frais liés à l’utilisation du véhicule : carte grise, carburant, péage, réparations, assurance. Penser à faire le ratio kilomètres professionnels/personnels pour déduire les frais uniquement liés à l’activité professionnelle.
L’achat du véhicule entre également en compte dans les frais réels, mais avec un plafond maximum de 30 000 euros de déduction (voir ci-dessous pour le nombre d’années). Ce plafond peut varier en fonction du taux d’émission de CO2 du véhicule.
Le praticien doit conserver tous les justificatifs pour pouvoir déduire ces frais. La durée d’amortissement d’une voiture est généralement de 4 à 5 ans selon les usages ou ses conditions d’utilisation.
L’IK (indemnité kilométrique) est un moyen de déduire les frais en prenant uniquement en compte les kilomètres parcourus professionnellement, en fonction du nombre de chevaux fiscaux du véhicule du chirurgien-dentiste (dans la limite de 7CV).
La déduction se fait suivant un barème, fixé chaque année par l’administration fiscale.
Critères du choix
La plupart du temps, c’est l’IK qui est privilégiée par les chirurgiens-dentistes.
C’est en effet un mode de calcul simple qui permet de déduire la plupart du temps plus de frais que dans le régime réel.
Ainsi, hormis le cas où le praticien a très peu de distance à parcourir pour se rendre au cabinet, et qu’il fait ce déplacement avec « un véhicule de collection » pour lequel tout changement de pièce fait « brûler son compte bancaire », il est préférable d’opter pour l’IK.
Exemple
Pour 8 000 km parcourus à titre professionnel en 2022 avec un véhicule de 6 CV, en utilisant le barème d’IK, les frais de déplacement à déduire comme charge professionnelle serait :
(5 000 km x 0,665) + (3 000 km x 0,374) + 1 457 = 3 325…