Selon les statistiques de la caisse de retraite (CARCDSF) portant sur 37 752 revenus déclarés (ODF et autres spécialités comprises), le revenu moyen 2020 avant impôts (IRPP) s’élevait à 106 006 € (bénéfice fiscal avant déduction des cotisations assurance groupe et Madelin, Dom-Tom inclus), marquant une baisse de 2,9 % par rapport à 2019 (évaluation de la caisse au 20 décembre 2021). Sans surprise, la fermeture des cabinets dentaires durant deux mois au printemps 2020 a eu un impact fortement négatif sur les revenus malgré la ferme reprise postconfinement.
Le revenu médian, qui reflète mieux le revenu des omnipraticiens est, lui, en baisse encore plus prononcée (- 3,49 %) à 83 740 €. Les praticiens du premier quartile subissent même un recul de 5,84 %.
Près de la moitié des chirurgiens-dentistes (48,93 %) ne dépassent pas 82 273 € de revenu, soit 2 fois le plafond de la Sécurité sociale pour 2020 (41 136 €), la moyenne parmi ces praticiens se situant à 45 119 €.
Près d’un tiers (34,66 %) se situent entre 2 et 4 plafonds (82 272 à 164 545 €), tandis que 3 789 praticiens (10,2 %) déclarent plus de 5 plafonds annuels, soit au moins 205 681 € (4,3 % sont à plus de 287 953 €).
Les chirurgiens-dentistes de 35 à 54 ans (soit 40,28 % des praticiens) font mieux que la moyenne, avec un revenu moyen s’établissant à 121 305 €, en baisse de 4,41 %. Ils se partagent près de la moitié des 4 milliards d’euros de revenus déclarés par la profession.
Les plus jeunes installés, les moins de 35 ans (22 % des effectifs), disposent des revenus les moins élevés : 69 599 € (+ 1 %).
Quant aux femmes, qui représentent près de 45,08 % de l’effectif, elles tirent 85 782 € de leur activité (- 3,33 %) contre 122 607 € pour les hommes (- 2,27 %), soit un différentiel de 30 % avec leurs confrères.
Leur revenu médian…