La satisfaction des salariés et le bien-être au travail ne sont pas uniquement liés au montant affiché en bas de la fiche de paie. Si la rémunération reste une préoccupation majeure, les salariés attendent que leur employeur s’implique aussi dans d’autres domaines : aides à la restauration, au transport ou à la famille. Or, encore aujourd’hui, beaucoup de dirigeants de TPE estiment que ces compléments de rémunération sont réservés aux grandes entreprises. Il n’en est rien. Un cabinet dentaire peut proposer à ses salariés un certain nombre d’avantages identiques à ceux d’une multinationale, tout en bénéficiant de réductions fiscales. À condition que son titulaire le veuille bien car ils sont le plus souvent facultatifs.
Intéressement, participation, plans d’épargne salariale
Ces dispositifs peuvent être mis en place dès lors que la structure compte au moins un salarié. Le principe consiste à verser à chaque salarié : avec l’intéressement, une prime en rapport avec la performance du cabinet, avec la participation, une quote-part des bénéfices. Pour le salarié, c’est un complément de revenu annuel soit immédiat, soit investi dans un plan d’épargne salariale : plan d’épargne d’entreprise (PEE), plan d’épargne retraite collectif (Perco, pour la retraite) ou plan d’épargne interentreprises (PEI). Ces plans permettent de faire fructifier les sommes provenant de l’intéressement ou de la participation. Ils peuvent être abondés en plus de ces sommes par le salarié, mais également par l’employeur en fonction du cadre mis en place. Pour les salariés, les sommes reçues au titre de l’intéressement ou de la participation sont exonérées de cotisations salariales, à l’exception de la CSG et CRDS. Elles sont soumises à l’impôt sur le revenu si elles sont perçues immédiatement. Si elles sont investies dans un plan d’épargne salariale, elles sont exonérées d’impôt dans la limite de la…