L’expérience de Déborah, assistante en cabinet mutualiste à Paris
À la MGEN, des assistantes dites « référentes » de par leur ancienneté ont le rôle de « consultantes ». Elles sont au nombre de quatre. Chacune a sa spécialité : gestion, stérilisation et commandes pour le centre ; implantologie et stomatologie ; orthodontie ; planning et organisation. Les assistantes les sollicitent sur toute question concernant le fonctionnement du cabinet, qu’elle soit d’ordre administratif, organisationnel, personnel. Le centre compte 17 cabinets, occupés par des praticiens vacataires. Une organisation rigoureuse s’impose donc.
Méthodiques, les référentes ont rédigé un livret explicatif des mesures à mettre en place dès le début de l’instauration du RAC 0. Des réunions d’information et d’échange ont eu lieu. « Il a fallu apprendre le livret par cœur, raconte Déborah. Auparavant, on connaissait quasiment les montants sur le bout des doigts, tarifs et part mutuelle. Aujourd’hui, tout a changé. La codification des actes s’est complexifiée ».
L’acceptation des devis par le patient est-elle plus délicate ?
Désormais, il faut établir deux devis : celui correspondant au RAC 0, et une alternative avec reste à charge… et faire preuve de pédagogie ! « Les patients s’attendent à ne plus être facturés pour les couronnes et bridges. On leur explique les conditions sous lesquelles le RAC 0 est possible. La plupart admettent ces conditions. D’autres quittent le cabinet, déçus, pensant même parfois qu’on a choisi de ne pas mettre en place la réforme. Mais ils sont minoritaires » tempère Déborah. « Globalement, la transition se passe bien. »
L’expérience d’Angéline, assistante en cabinet libéral en Gironde
« Ce qui m’inquiétait s’est vérifié : les patients pensent que désormais les couronnes sont gratuites. Tout d’abord, je dois leur préciser qu’ils doivent avoir une mutuelle…