Dans le combat face à l’école privée dentaire CLESI qui gère deux établissements à Toulon et à Béziers, si la profession reste mobilisée, on en arrive parfois à douter de la volonté du gouvernement de mettre, enfin, un terme à cette entreprise. Doutons moins. À en croire Thierry Mandon, le secrétaire d’État en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministère et, partant, le gouvernement, reste mobilisé et confirme l’illégalité de l’établissement. Dans une lettre datée du 5 janvier, diffusée depuis le 20 janvier par l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD), le secrétaire d’État confirme au syndicat étudiant que ses services « s’investissent activement dans la lutte contre les établissements privés qui ne respecteraient par les conditions légales d’ouverture », les établissements du CLESI n’ayant « jamais satisfait aux exigences légales de la procédure de déclaration d’ouverture ». Il rappelle que le Procureur de la République est saisi et que des actions judiciaires sont en instance devant la Cour d’appel d’Aix-en-Provence.
Côté profession, l’ensemble de ses composantes s’est réuni le 15 janvier au siège du Comident à l’initiative de l’UNECD : l’Ordre, les syndicats (CNSD, FSDL, UJCD) et l’EDSA (European Dental Students Association) pour faire le point sur ce dossier et adopter une stratégie commune (photo). Plusieurs procédures judiciaires intentées par les syndicats ou le ministère sont en cours et devraient déboucher sur des décisions en février et mai prochains.
CLESI/Pessoa : le combat continu
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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