l s’agit d’une revue systématique de la littérature incluant 10 articles des bases de données PubMed, SCOPUS, Science Direct et Cochrane library, publiées jusqu’en mars 2020.
Le but de l’étude est d’apporter des preuves sur l’amélioration de la qualité de vie des patients souffrant de névralgie trigéminale (soulagement immédiat et à long terme des douleurs, faible taux de récidive) par un traitement chirurgical.
Les auteurs rappellent la définition de la névralgie du trijumeau par l’International Classification of Headache Disorders (2018) comme une douleur neurologique développée sans cause apparente autre qu’une compression neurovasculaire impliquant généralement le nerf V (branches V.2 ou V.3). Cette affection est expliquée par une compression de la racine sensitive du nerf trijumeau près du tronc cérébral au niveau de la zone d’entrée par un vaisseau sanguin induré ou déformé ou une lésion occupant l’espace menant à une distorsion des fibres nerveuses et des dommages ischémiques microvasculaires suivis par une démyélinisation nerveuse secondaire. Des maladies comme la sclérose en plaques, induisant aussi une démyélinisation nerveuse, peuvent conduire à une névralgie du trijumeau secondaire.
Les névralgies du trijumeau sont, dans la majorité des cas, gérées par un traitement médical en première intention, mais environ 50 % des patients deviennent réfractaires aux médicaments au cours du temps avec une intolérance à l’augmentation des doses et aux effets secondaires.
Les traitements chirurgicaux deviennent alors nécessaires pour ces patients. Les différents traitements chirurgicaux disponibles sont la rhizotomie radiofréquence percutanée (PRR/RF), la rhizotomie glycérol percutanée (PGR), la cryothérapie, la radiochirurgie stéréotaxique (SRS) avec la radiochirurgie par gammaknife (GKRS) et la compression par ballon percutanée (PBC) et des techniques chirurgicales comme la neuroectomie…