L’activité physique et la sédentarité sont deux déterminants majeurs de la santé. Il n’est plus à démontrer que la pratique régulière d’une activité physique joue un rôle central non seulement dans la prévention, mais également dans le traitement d’un très grand nombre de maladies non transmissibles. Pratiquer régulièrement une activité physique contribue ainsi à la diminution de 30 % de la mortalité (toutes causes confondues [1]), de 30 % du risque de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde [2]), de 25 à 35 % du risque de diabète de type 2 [3], ou encore à la réduction de 20 à 25 % des principaux cancers (sein, côlon, poumon). Les bénéfices de l’activité physique sur la santé mentale sont également nombreux : réduction de l’anxiété et des symptômes dépressifs [4], diminution du risque de maladie d’Alzheimer et amélioration des fonctions cognitives et de la qualité du sommeil. En contrepartie, l’inactivité physique a des effets délétères sur la santé et tue autant que le tabagisme en étant responsable de plus de 5 millions de décès/an dans le monde [5].
Les comportements sédentaires, indépendamment de l’activité physique, viennent par ailleurs se sur ajouter à l’impact sanitaire global, puisqu’ils représentent la 4e cause de mortalité à l’échelle mondiale et sont associés à un risque augmenté de ces mêmes maladies non transmissibles [6].
Au-delà de l’impact sanitaire, l’activité physique a également des effets bénéfiques sur les différentes composantes de la condition physique (endurance cardiorespiratoire, force musculaire, équilibre, souplesse et coordination), sur la qualité de vie et sur la santé sociale [7, 8].
En raison de ces enjeux, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élaboré un plan d’action mondial pour promouvoir l’activité physique (plan 2018 2030, « Une popu