Selon le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), pour maintenir le réchauffement climatique à 2 °C prévu par la COP 21, chaque humain devrait produire 2,1 tonnes équivalent CO2 [1]. En France, sans compter l’activité des banques, nous en sommes à 5 fois plus.
Comment diminuer cet impact ? En identifiant les éléments influant dans le bilan environnemental d’un cabinet. Le National Health Service (NHS) anglais a montré que ce sont le bâtiment, le transport et les achats qui pèsent le plus lourd dans un système de santé [2].
La transition écologique doit se faire à tous les niveaux, à l’échelon politique ainsi qu’à l’échelon citoyen. C’est avant tout un changement d’habitude et d’investissement personnel et nous savons qu’il est ô combien difficile de changer des habitudes dans notre métier.
Intégrer l’écologie dans son travail n’est donc pas une lubie de « bobo écolo », mais permet d’appréhender les enjeux du monde d’aujourd’hui et de demain.
Mais le vrai défi n’est pas de remplacer des produits classiques par des produits « écolos », cela reviendrait à repeindre le système en vert. Le vrai défi est de réduire. Réduire notre consommation énergétique, réduire le consommable, réduire le volume des déchets, réduire nos achats compulsifs…
Il ne s’agit que d’un point de vue, mais vous trouverez dans les pages qui suivent une piste de réflexion afin que nos cabinets aient un impact moindre sur l’environnement. Les marques citées le sont à titre d’exemple, il existe l’équivalent chez d’autres fournisseurs.
Le bâtiment
Le bâtiment représente 40 % de l’empreinte carbone française. C’est donc en toute logique que la conception de notre cabinet a été la première partie de notre réflexion [3].
Nous avons commencé les travaux du cabinet en janvier 2018. Il s’agissait de la transformation d’une pharmacie répartie…