Aux Arcs, toutes les visions de l’implantologie s’expriment

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La fin du mois de janvier est désormais une date importante de réunion pour les différents Diplômes Universitaires en Implantologie et les praticiens désireux d’un congrès différent dans cette discipline. En effet, sous la direction du PEERS France et de la société Dentsply Sirona, ce rendez-vous se caractérise par la qualité des échanges scientifiques entre les intervenants et les auditeurs présents, dans le respect de la vision de chacun. La dernière édition, les 26 et 27 janvier, n’a pas dérogé à cette règle.

Le Sommet Universitaire en implanto­logie correspond parfaitement aux thèmes cachés dans l’acronyme PEERS, à savoir « Plateforme pour l’Échange, l’Éducation, la Recherche et la Science ». Ainsi, dans la station des Arcs, le congrès 2018 a débuté par des mots d’accueil chaleureux de Goran Petrovic (Dentsply Sirona), du Professeur Serge Armand, président du PEERS, et du Docteur François Boschin, directeur scientifique de cette manifestation, qui en a parfaitement assuré l’animation tout au long de ces deux journées. Les conférences, présentées par des étudiants des différents DU, pouvaient alors commencer.
 
La particularité de cette manifestation, qui en fait tout l’intérêt, est la succession de courtes interventions sur des sujets variés. La première session a permis d’aborder des sujets comme l’approche pluridisciplinaire d’un cas d’agénésie multiple, la chirurgie guidée et son intérêt éventuel dans la prévention des péri-implantites, la prévention et la réparation des éclats de matériaux prothétiques des reconstructions implantaires, la radiothérapie et les implants, le traitement des édentements complets maxillaires et mandibulaires. Cette première journée s’est terminée par la conférence du Docteur Paul Weigl, de l’université de Franckfort, qui a insisté, entre autres, sur l’importance des interventions mini invasives favorisant notamment la cicatrisation naturelle des alvéoles en post- extractionnel sans adjonction de matériau de comblement ou de membrane. Son approche a suscité un débat passionnant d’un point de vue scientifique, confrontant différentes approches de la cicatrisation alvéolaire.
Le deuxième jour, les conférences ont repris avec la même intensité autour de sujets toujours passionnants comme l’importance de la coopération dans certaines situations cliniques de l’orthodontie et de l’implantologie, le PEEK en implantologie, les greffes allogéniques sous forme d’anneaux ou l’asso­ciation greffes allogéniques et CFAO, le bilan clinique de quinze ans de traitement de l’édentement complet par mise en charge immédiate et, enfin, la prise en charge particulière en implantologie de patient atteint de dysplasie ectodermique.
 
Au cours de ces deux journées, toutes les communications ont fait l’objet de discussions respectueuses des différents points de vue et particulièrement intéressantes entre les auditeurs et les conférenciers, débats très bien orchestrés par François Boschin. À l’issue de ces rencontres, une soirée de clôture organisée par la société Dentsply Sirona a permis de mettre en avant les qualités de danseurs de certains référents en implantologie, prouvant, si cela était nécessaire, que sérieux scientifique et plaisirs de la vie ne sont pas opposés ! Vivement la fin du mois de janvier 2019 qui verra, sous la présidence scientifique du Docteur Yves Lauverjat, de nouveaux conférenciers prêts aux échanges scientifiques et confraternels lors d’un sommet qui devrait laisser une place plus importante au digital et au flux numérique.
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