Le nombre de chirurgiens-dentistes est 2,5 fois moins élevé dans les quartiers prioritaires que dans les quartiers voisins de l’agglomération où ils sont implantés, montre le rapport 2015 de l’Observatoire national de la politique de la ville publié le 3 mai. La densité des médecins généralistes est « seulement » de 1,5 fois inférieure, mais celle des spécialistes 3,4 fois inférieure. En France métropolitaine, 1 296 quartiers prioritaires ont été définis en 2014. Ils ont succédé aux zones urbaines sensibles (Zus) et quartiers en contrats urbains de cohésion sociale (Cucs). Ils regroupent 4,8 millions d’habitants : une population jeune, peu diplômée, des familles monoparentales nombreuses, une situation vis-à-vis de l’emploi très précaire, une présence d’étrangers plus forte que dans les quartiers environnants. La Seine-Saint-Denis est, de loin, le département qui concentre la part de population en quartiers prioritaires la plus élevée (39 %).
Moins de praticiens dans les quartiers prioritaires
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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